Évaluation de la qualité de l’air intérieur dans les bâtiments tertiaires 

La qualité de l’air intérieur (QAI) et la qualité de l’air extérieur (ou pollution atmosphérique) sont deux notions distinctes, avec des paramètres différents à prendre en compte.

La QAI inclut des critères liés à la santé et au confort des occupants, tels que le taux de CO2, l’humidité et la température, qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé s’ils sont mal gérés. Les particules nocives de l’air extérieur sont également une préoccupation importante pour la qualité de l’air intérieur.

Selon l’OMS, 91 % de la population mondiale vit dans un environnement intérieur pollué, avec des effets négatifs sur la santé et les performances cognitives.

Pour répondre aux exigences environnementales et de santé, il est essentiel de gérer la qualité de l’air intérieur de manière experte, en utilisant des outils complets et en émettant des recommandations pour améliorer la qualité de l’air, tout en optimisant les dépenses énergétiques des bâtiments.

Les exploitants d’établissements recevant du public (ERP) et de bâtiments tertiaires ont la possibilité de solliciter l’expertise d’un spécialiste pour réaliser un contrôle de la qualité de l’air intérieur.

La mission de l’expert consiste tout d’abord à examiner les moyens d’aération. Des échantillons d’air peuvent ensuite être prélevés et analysés en laboratoire accrédité, où des mesures en continu doivent être effectuées pour évaluer la qualité de l’air intérieur.

À la suite à ces analyses, des actions spécifiques peuvent être mises en place pour éliminer les polluants susceptibles d’avoir des impacts néfastes sur la santé humaine.