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Publié le 31 Juillet 2024

Avec l’entrée en vigueur prochaine de nouveaux seuils d’émissions carbone au sein de la RE 2020, le débat entre rénovation et démolition-construction s’intensifie. Les professionnels du bâtiment se penchent de plus en plus sur les impacts économiques et environnementaux de ces deux options. En effet, la rénovation, traditionnellement moins coûteuse et plus écologique, pourrait voir ses avantages remis en question face aux nouvelles exigences de la RE 2020.

La rénovation, un bon équilibre entre bas-carbone et coûts, mais pour combien de temps ?

La rénovation d’un bâtiment existant est souvent préférée à la démolition-reconstruction, en raison de ses coûts inférieurs et de son empreinte carbone réduite. Effectivement, selon une étude menée par le Hub des prescripteurs bas-carbone de l’IFPEB (Institut Français pour la performance du bâtiment), une rénovation lourde peut réduire les émissions de carbone d’environ 30 % par rapport à une construction neuve. Cependant, cette option comporte de nombreux défis à relever. Les nouvelles exigences en matière de confort d’été et de qualité de l’air intérieur alourdissent la facture. De plus, les risques climatiques, comme les inondations et les mouvements de terrain causés par le RGA (retrait-gonflement des argiles) posent des questions sur la durabilité des rénovations. Ainsi, face à ces nouvelles contraintes très coûteuses, la démolition-reconstruction pourrait devenir une alternative plus viable.

La démolition-reconstruction, un choix de plus en plus respectueux de l’environnement ?

La RE 2020, avec ses seuils d’émissions carbone de plus en plus stricts programmés à l’horizon 2025, 2028 et 2031, pourrait bouleverser l’équilibre actuel entre rénovation et démolition-reconstruction. C’est le cas aussi lorsque les conditions idéales pour une rénovation efficace (réduction conséquente des consommations d’énergie, sortie totale des énergies fossiles et préservation optimale de l’existant) ne sont pas réunies, ce qui entraine un bilan carbone trop important et fait pencher la balance du côté de la démolition-reconstruction en tant que solution potentiellement plus durable à long terme. Ceci explique pourquoi les acteurs du secteur immobilier, y compris l’Institut Français pour la performance du bâtiment (IFPEB), souhaiteraient un cadre incitatif pour favoriser une rénovation bas-carbone en lieu et place d’une rénovation thermique, afin de rejoindre, au travers d’une telle rénovation de l’existant, les ambitions de la RE 2020.

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