Publié le 22 Novembre 2023

LCBI (Low Carbon Building Initiative) rassemble des acteurs majeurs de l’immobilier européen autour de la promotion des bâtiments bas carbone et de la réduction des émissions de CO2. Elle vient de révéler la méthodologie de la première version du label LCBI après un an de travail.

Harmoniser l’ACV

Le label bas carbone paneuropéen mesure l’empreinte carbone de l’immobilier en se basant sur l’analyse du cycle de vie (ACV). Or, chaque pays européen met en œuvre sa propre définition de l’ACV (périmètre, surfaces, durée de vie, etc.). La méthodologie LCBI propose donc tout d’abord une harmonisation de la pratique de l’ACV avec l’utilisation d’un indicateur exclusivement représentatif des émissions de CO2 et s’appuyant sur les normes européennes tout en étant compatible avec les réglementations locales. Le label LCBI mesurera l’empreinte carbone et la performance du bâtiment sur la globalité du cycle de vie sur 3 aspects : les émissions de carbone liées aux éléments constructifs, le carbone lié à la consommation d’énergie et le carbone biogénique stocké dans le bâtiment.

Les prochaines étapes du label LCBI

Le label LCBI prévoit 3 niveaux de performances. Il pourra être appliqué sur des bâtiments neufs, en rénovation ou en cours d’exploitation. Son périmètre englobe les principales classes d’actifs, comme le résidentiel, les bureaux et les hôtels. Actuellement les sponsors de LCBI mènent une dizaine d’opérations pilotes afin d’évaluer la méthodologie du label. L’objectif est de publier une première version du label LCBI fin 2023.